mercredi 21 mars 2018

Manger : ras la fraise!


Portrait de Haesje van Clayburg / Rembrandt / Rijksmuseum / Amsterdam


Inodores, venues de loin et n'ayant le goût de rien,
que font-elles sur les étals, tandis qu'encore il neige?
Tordons enfin le cou à ces propositions obscènes :
mangeons sage, mangeons local, mangeons bien.

2 commentaires:

  1. Coucou. Tout d'abord, je me demande comment les gens de l'époque de Rembrandt faisaient pour supporter ces espèces de collerette. ;-)
    Ensuite... je suis d'accord avec toi en ce qui concerne ces produits qui encombrent les étals et qui ne viennent pas de chez nous. La taille des fraises est déjà très intriguante et le goût, n'en parlons même pas. Les meilleures fraises, de toutes façons (tout le monde devrait le savoir!) sont les fraises valaisannes. :-)

    Et puis il y a l'autre problème de ceux qui récoltent ces fruits et légumes qui viennent de loin: ils sont exploités dans certains pays, n'ont aucun contrat digne de ce nom et nos grandes surfaces font souvent (parfois?) mine de rien... Il y a encore du boulot pour que le commerce soit vraiment équitable.
    De mon côté, j'attends avec impatience les asperges...valaisannes!
    Bises alpines ensoleillées mais très hivernales. Hier la bise de la plaine est montée jusqu'à la montagne, c'était glaçant.

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  2. Tout à fait d'accord avec toi : manger local permet d'éviter (de contrôler) tous les abus possibles vis-à-vis d'une main-d'oeuvre misérable et soumise. Et quand je vois des labels "bio" qui concernent des produits provenant de l'autre bout de la terre, ça me fait doucettement rigoler. Ensuite, naturellement, la fraise valaisanne est la MEILLEURE!!! Belle journée, ici il fait un vent glacial aujourd'hui, un temps à rester chez soi, car dans les rues les gens commencent à faire grise mine. Mais... belle journée quand même! D.

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