vendredi 12 janvier 2018

Vivre : dialogue sentimental


Sarcophage des époux / Villa Giullia / Rome


Il m’a demandé si je souffrais de solitude. Il a insisté : la solitude me faisait-elle souffrir parfois ?
Je l’ai regardé intensément : beaucoup moins que certaines présences.
A vrai dire : beaucoup moins que la plupart des présences.
En envisageant la question sous un autre angle,
il me semblait que je me sentais bien plus privilégiée par la solitude,
que par la présence d’autres personnes à mes côtés.

(si ce n’était la sienne naturellement, ai-je ajouté, amoureusement).

2 commentaires:

  1. Coucou ma Dad. Je reviens gentiment dans la blogosphère. Contente de te retrouver! Arf! La solitude...tout comme toi je préfère bien souvent être seule que dans le brouhaha incessant de personnes qui m'insupportent bien souvent. Avec le temps j'aspire de plus en plus au silence: celui qui permet d'entendre les mille bruits de la nature. Je t'embrasse!

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  2. De retour, Dédé? Bronzée, bien iodée ? Bon atterrissage sur la blogosphère et sur la planète "vie quotidienne"! J'espère que tous nos vœux t'ont accueillie en beauté, chaleureusement. De quoi entamer l'année avec énergie et créativité. Oui, la solitude (à ne pas confondre avec l'isolement et le sentiment d'exclusion) est une bénédiction pour qui sait en profiter. Il y a des tas de gens charmants, mais aussi pas mal qui vous cassent les oreilles et les pieds! Ne pas avoir peur de la solitude permet de faire le tri sans peur et sans reproches. Belle journée, ma Dédé! Dad

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