lundi 20 novembre 2017

Vivre : still life / 34




Préparer un calendrier de l’Avent, c’est prendre du bon temps.
C’est d’abord s’aventurer dans les rayons où on ne met jamais les pieds.
C’est dénicher, c’est débusquer, c’est ouvrir des yeux écarquillés.
C’est écrire, c’est dessiner, c’est inventer, c’est colorier.
Et puis c’est emballer tous les petits paquets.
Et partir dans la forêt : où est-elle, la branche rêvée ?
C’est penser, durant tout ce temps, à la personne qui ouvrira ces présents.
Elle qui redoute les cruautés de décembre, et le froid et l’obscurité,
trouvera des citations éclairées et des bonbons acidulés,
un ourson à croquer, des petits jeux démodés,
un dessin bleu turquoise, et des chupa chups framboise,
des pastilles contre la toux et un chien en caoutchouc,
quelques exercices rigolos, des gommes jaune fluo et du beurre de cacao.
J'emballe, je numérote, je suspends, je m'amuse comme un enfant.


2 commentaires:

  1. Oh! Quelle belle initiative! Je me souviens que dans mon "ancien travail", une secrétaire avait eu la bonne idée de confectionner un calendrier de l'Avent avec des petits cadeaux. Cela avait mis une bonne ambiance dans l'équipe. Mais c'était il y a déjà quelques années.
    Il reste encore des chupa chups? :-)
    En tous les cas, ce genre d'initiative montre ta générosité et ton grand coeur. Bisous ma chère et belle journée. (ici c'est journée lessive...) Pfffff.

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  2. Je me souviens d'une place de travail où on tirait tous au sort le nom d'un collègue à qui on ferait un cadeau pour Noël. On était une trentaine dans l'institution. C'était chouette, ce hasard, parce que ça t'obligeait à offrir et à faire plaisir, selon les lois du hasard, à des gens que tu n'appréciais pas particulièrement. Tu leur voulais du bien, en somme. Je me rappelle qu'il circulait dans l'atmosphère quelque chose de chaleureux, les gens se regardaient différemment. C'est vrai que ce genre d'initiative peuvent apporter du positif au boulot.
    Sinon, journée lessive, Dédé? Vraiment, tu n'aimes pas? Dommage que tu habites si loin, car c'est une des tâches que j'adore accomplir. Mettre du linge sale dans une machine et le ressortir après un cycle tout propre, sentant bon le savon et le frais, ça me met de bonne humeur. Et puis ensuite, plier, ranger, quel bonheur! Comme tu peux le voir, il en faut vraiment peu, chez moi, pour être heureux/se. Plus de chupa chups, hélas, ils sont dans l'emballage 22. Entre un proverbe zen illustré par mézigue et un de ces jeux rigolos, tu sais, ces minuscules billes, qui tournent dans une boite ronde, et que tu dois mettre dans les 4 trous ensemble, et qui sortent dès que tu trembles, on en avait quand on était petites, tu vois lesquelles ?
    Belle journée, Dédé, et, de grâce, n'en ressors pas lessivée!!!

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