mercredi 18 octobre 2017

Vivre : les mondanités


Compianto sulla morte di Adone (dett.) / Tintoretto/ Museo civico / Padova


Qui trop embrasse mal étreint, ai-je pensé,
tandis que la femme voltigeait, souriait à la ronde,
clignant de l’œil à celui-ci, prenant celle-là par le bras.
Elle semblait vouloir être partout à la fois.
Quel besoin avait-elle donc à combler,
cette femme, qui venait de me poser la même question
pour la troisième fois et faisait ah ! d’un air étonné à chaque fois,
avant de repartir virevolter ailleurs ?
Poser des questions qui n’attendent aucune réponse.
Faire ami-ami avec tous c'est-à-dire avec aucun.
Papillonner du cœur et des mains.

Qui trop embrasse mal étreint…

2 commentaires:

  1. C'était peut-être une institutrice refoulée...
    Tu ne m'as jamais vu en classe, jamais assise, toujours auprès de l'un ou de l'autre, à vérifier, répondre à une question, réexpliquer... Un vrai papillon !
    Parce que c'est un peu ça, mon métier: aller d'élève en élève, dispenser son don de soi de façon équitable, sans qu'aucun ne se sente oublié.
    Très difficile, en fait...
    La différence c'est qu'il ne faut pas oublier ce que l'on vient de dire à chacun, et ça demande de la concentration, et beaucoup d'attention à l'autre ...
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
  2. Je déteste le verbiage inutile de bien de mes congénères... Cela me fatigue très vite. C'est mon côté un peu sauvage. ;-))

    RépondreSupprimer