mercredi 13 septembre 2017

Vivre : le prix à payer


Bale / Croatie



Entrer dans l’automne est toujours un arrachement:
Il y a les grilles définitivement closes, des silences, des absences.
Il y a d'autres cadences, de nouvelles mélodies.
Etre réveillée par la pluie.
Ressentir de manière aiguë le temps qui fuit.
Etre submergée par des pensées douces-amères.
Renoncer à toutes les chemises légères.
Oui, c'est  le chemin de la dépossession et du frisson
qui mène à la saison que je préfère.



3 commentaires:

  1. Entrer dans l'automne n'est pas un arrachement pour moi. Cela n'a jamais été ainsi. Car je préfère l'automne au bruit de l'été, une saison que je trouve parfois "futile". Je préfère la poésie d'octobre, celle des mille couleurs chaudes, de ces frémissements de froid qui arrivent lentement, de cette nature qui se love dans le silence. Bises alpines.

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  2. Face aux saisons, je me sens un peu comme un arbre, qui vit des rythmes, des conditions différentes tout au long de l’année et s’y adapte et s’en nourrit. Chacune apporte ses avantages, ses fruits. Je les apprécie toutes (même si l’automne miraculeux a ma préférence). Mais contrairement aux arbres, ces grands maîtres de sagesse, j’ai une peine terrible à quitter une saison pour une autre. C’est une question de détachement, de séparation. Pour profiter pleinement d’une saison, il faut dire adieu à une autre. Ce qui signifie ressentir le temps qui passe, accepter ce qui finit. Et ça me coûte, ça m’attriste (Cela dit, Mister C., grand maître en sagesse lui aussi, m’a appris à me réjouir de la perte d’ensoleillement et des jours de pluie : plus besoin de me tartiner avec de l’écran total, plus besoin de me mettre aux abris !) Bises, chère Dédé, en cette journée résolument automnale !

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  3. Les journées qui passent, les saisons qui défilent, les personnes qui nous quittent, etc. La vie n'est que deuils successifs. Il faut juste apprendre à les traverser le plus sereinement possible.
    Bisous à vous deux, Dédé et Dad.

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