vendredi 1 septembre 2017

Vivre : le déclic


Museo nazionale / sarcophage paléo-chrétien / Ravenne


Abonnée à "Matin magique", les envois de Marie-Pier me parviennent à la pointe du jour. C'est le décalage horaire qui veut ça : il doit être minuit au Canada et il est six heures pour moi. Parfois, il m'arrive de les lire en diagonale. Mais parfois, une illumination s'opère. Ainsi, l'autre jour, un problème qui m'a tourmentée durant tout l'été s'est subitement résolu. Le billet parlait d'oser affronter ses peurs, d'oser faire le pas :
Parfois, certaines des conséquences qu’on redoutait se réaliseront – que ce soit le jugement, le rejet ou la solitude. Mais voici ce qu’on oublie : rien de ce qu’on perd en se tenant droit n’était vraiment pour nous ou à nous, au départ, de toute façon. Et bien qu’on ne soit pas dans un film de Disney, même les moments les plus difficiles deviennent tellement plus légers, au fil du temps, lorsqu’on a le cœur bien vivant et les ailes déployées.
Rien de ce qu’on perd en se tenant droit n’était vraiment pour nous ou à nous, au départ, de toute façon. 
Marie-Pier, je te hurle "merci" d'une voix qui porte jusqu'au Canada !!!

3 commentaires:

  1. Je peux aussi crier avec toi. C'est tellement vrai... mais il faut du temps et bien se connaître pour arriver à cette conclusion. Et mince, la vie est tellement courte que ce serait bête de laisser toutes nos peurs la pourrir de l'intérieur. Allez, je t'embrasse. J'ai encore des visites à faire ce WE.

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  2. Chère Dédé, je croise les doigts, ta maison accueillante, lumineuse, ouverte sur tes prochains possibles, tu vas la trouver très bientôt! Belle après-midi à toi! D.

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  3. Ça me parle aussi, directement au coeur. je me suis abonnée, du coup.
    Merci pour ce généreux partage, Dad.
    ¸¸.•*¨*• ☆

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