jeudi 24 août 2017

Vivre : VSM, année 1


Foxes / Installation de Michael Stipe / Château La Coste 

Déjà plus de quinze mois que cette nouvelle vie a commencé.
Curieusement, si j’ai rêvé encore une ou deux fois de dindes et de poulaillers, 
si j’ai connu quelques angoisses au souvenir de cette institution reculée,
je n’ai jamais ressenti le moindre regret, je n’ai pas éprouvé le manque de ce métier si longtemps exercé. 
Exercé avec amour. Avec passion.
La passion et l’amour, c’était tant que je pouvais y œuvrer avec créativité,
avec une certaine marge de liberté.
Or, les procédures et les contrôles se sont imposés comme autant de tours de clef.
Il y a un temps pour tout.

Et cette page-là est définitivement tournée. 

5 commentaires:

  1. Coucou Dad... Comme je te comprends! Exercer un métier que l'on aime, croire en un idéal, tenter de faire appliquer des principes et croire en des valeurs... Et puis ensuite se retrouver devant une hiérarchie qui dysfonctionne, des procédures qui n'ont plus rien d'éthique. Remplir des documents, faire appliquer des normes et faire avec de moins en moins de moyens... Et surtout, empêcher le collaborateur d'innover, d'imaginer des solutions...
    Tout ce que j'ai vécu... et ce que tu as vécu. Alors il y a un moment... où soit on part, soit on se ramasse dans la gueule ou soit on perd la face en se taisant. Je sais la voie que tu as choisie, tu sais la voie qu'on m'a forcée à choisir...
    Je crois savoir quel métier tu as exercé et si je ne me trompe pas, je devine toute la rage que l'on ressent quand on nous fait faire... n'importe quoi.
    Tiens... si je dis RI, tu dois savoir de quoi je parle? ;-)
    Bises alpines et bravo pour ta nouvelle vie. Tu as osé, et tu es maintenant bien plus heureuse!

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    1. Hello, Dede, ton commentaire montre que nous avons effectivement bien des points en commun. Je suis sur les routes et ne peux pas écrire longuement. Je te souhaite juste de trouver ta voie (là où il y a une volonté, il existe un chemin... même ardu). J espère que ta recherche d'appart a été fructueuse cette semaine. A bientôt! D.

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    2. Pas trouvé mon bonheur... non. C'est éreintant.

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  2. VSM ? Moi ce que je lis, c'est que ton métier ressemblait fort au mien.
    Je suis moins douée que Dédé pour deviner quel il était.
    Mais les mots procédure, normes, contrôles, hiérarchie, ça me rappelle de bien durs souvenirs de mes années de dirlette d'école.
    La Jubilacion, moi ça fait deux ans que je m'en délecte.
    Bisous célestes à toutes les deux
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Hello, Celestine, oui tous les métiers liés au social au sens large ont bien des points communs :on s'y adonne avec passion, on reçoit beaucoup en retour (de la part des bénéficiaires) et nos ailes sy font rogner par la bureaucratie qui n'aime ni la créativité ni les prises d'initiative. Alors on finit par se fatiguer, on se dit que la vie est courte, trop courte pour s'épuiser en vains conflits. J'arrête. J'ai plus de batterie. Bises D.

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