vendredi 12 mai 2017

Vvire : Still life / 21



Je ne sais pas, mais moi, le fait d’entrer dans n'importe quel magasin d’alimentation et de savoir que j’ai dans mon porte-monnaie de quoi m’acheter à manger, ça me remplit régulièrement de soulagement, d’allégresse et de gratitude. Serait-ce parce que je suis née treize ans après la fin de la deuxième guerre mondiale et que j’ai entendu mes parents, mes grands-parents parler de misère, de lutte, de faim durant toute mon enfance ? Serait-ce que la mort d’êtres humains  et la vue de visages décharnés par la famine ne cessent de me révolter ? Toujours est-il que je mesure régulièrement ma chance : j’ai de quoi manger ! Le rêve !

2 commentaires:

  1. Coucou Dad. Oui, nous vivons dans l'opulence. Je ressens ce que tu décris quand je vais manger au restaurant. Si les richesses étaient mieux réparties, le monde serait plus agréable pour tout le monde. Vaste débat n'est-ce pas? Bises alpines et bon vendredi.

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  2. Oui, Dad, c'est une chance et tu as raison de le souligner.

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