Dans le cahier à
spirale, l’année s’est déroulée en couleurs, en dessins, en collages :
De la créativité
– jusqu’au tout dernier moment des solutions se sont invitées –
Des récompenses
– inattendues, d’autant plus appréciées –
De l’argent - reçu, dépensé, reversé, de l’argent qui a circulé -
De l'élégance, de la sobriété - dans la maison toujours plus épurée -
De la tendresse, de l’amitié – du pur, du dur, ici aussi, le toc n'est pas d'usage –
De l'élégance, de la sobriété - dans la maison toujours plus épurée -
De la tendresse, de l’amitié – du pur, du dur, ici aussi, le toc n'est pas d'usage –
Des voyages, des
tas d’images, des rencontres – avec des personnages, avec des paysages –
Des nouveautés dans les contacts – comme dans le Larousse, quelques sorties et des entrées -
Des nouveautés dans les contacts – comme dans le Larousse, quelques sorties et des entrées -
Des angoisses,
des peurs, des doutes - ne serait-il pas sot de s'imaginer pouvoir y
échapper ? –
Les larmes du monde, le deuil avant le deuil, la nature violentée - apprendre à faire face sans ciller -
Enfin ce projet, cet embryon, comme une luciole, comme une pépite à porter à inventer...
Et puis, hors cahier: la blancheur dorée du Jura ; les yeux bleus de celui qui porte mon cœur dans son cœur; le rouge des ciels au soir; l'évidence silencieuse du Bouddha; et le vol, le vol merveilleux des geais et des busards, des pies et des pics, des moineaux et des
coccinelles; les visites des chats et des araignées, les passages du renard et des biches effarouchées; et le soleil, la pluie, les éclaircies; et les mots, tous les mots, les mots lus, les mots
entendus, les mots écrits; et la valse des idées; et tous les regards portés,
tous les regards échangés;et toutes les scènes de rue, et tous les mouvements
de la vie, cette vie multicolore qui a pulsé dans mes artères, qui a circulé, qui a vogué
dans l’air inspiré, s'est dispersée dans l’atmosphère, pour aller rejoindre toutes les couleurs de l'univers.